BCI et assistance à l’opérateur
L’arrivée à maturité des outils de communication sans fil et plus particulièrement de l’Internet Industriel des Objets facile l’interaction qu’un être humain handicapé ou non peut entretenir avec une machine destinée à lui faciliter la vie dans un contexte individuel ou professionnel. Nous nous sommes récemment orientés vers ces outils pour par exemple paramétrer et piloter certains de nos systèmes BCI au travers d’Interfaces Humain-Machine multimodales.
BCI et fusion d’informations par fonctions de croyance
En règle générale, les mesures de signaux effectuées par les capteurs souffrent d’incertitude, d’imprécision voire d’incomplétude.
La théorie des fonctions de croyances englobe celle des probabilités et représente l’un des formalismes mathématiques qui prend en compte ces imperfections.
Mes travaux de Recherche s’inscrivent plus particulièrement dans le cadre des fonctions de croyance en continu, autrement dit pour des pour les informations à valeurs réelles. Ces travaux ont démarré en 2007 dans la continuité de ceux initialement publiés par le Pr SMETS en 2005.
Je me suis plus particulièrement intéressé aux opérations de combinaison d’informations, à la quantification du désaccord (conflit) que peuvent manifester les sources d’information ainsi qu’à la définition d’une représentation graphique destinée à faciliter la vision des mécanismes mis en jeu.
Le domaine des BCI est par nature adapté à un traitement des signaux par les méthodes de l’imprécis et de l’incertain et plus particulièrement par les fonctions de croyance en continu.
De 2011 à 2014, j’ai co-encadré M. LOUDAHI avec le Pr. O. COLOT et J. KLEIN dans le cadre d’une thèse de Doctorat dont le thème était l’analyse et la caractérisation des interactions entre sources d’information en fusion multi-sources.
En 2011/2012, j’ai également collaboré au projet CROMAR du Laboratoire LGI2A de l’Université d’Artois et dont la thématique concernait l’aide à la décision en milieu incertain par fonctions de croyance .